Papa, j'ai fait un cauchemar cette nuit. C'est des voleurs qui sont venus chez nous. Et ben tu sais, les voleurs, normalement, ils volent des choses intéressantes. Mais là, ils ont pris maman !
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mercredi 29 octobre 2008
lundi 27 octobre 2008
Petit bonheur
Il m'arrive quelquefois d'attraper au vol un petit moment de bonheur. Ca ne dure jamais longtemps, quelques secondes tout au plus. Une respiration plus grande que les autres, la gorge nouée par une émotion soudaine et une phrase qui me vient à l'esprit : j'ai de la chance quand même. Un clignement d'oeil, et le petit moment de bonheur est déjà loin...
Aujourd'hui, j'ai eu la chance d'en attraper un. Un tout mignon que je chéris.
Il est arrivé vers moi, aux alentours des 10 heures, avec un superbe bouquet de lys, mes fleurs préférées. Sans raison particulière. Avec un petit mot qui me disait merci. "Merci de me supporter. Je t'aime".
Et là, je me suis dit que j'avais de la chance. Car lui aussi me supporte jour après jour. Et Dieu sait que je ne suis pas toujours gai, souriante et pouponnée. Le cheveux gras et le training sont aussi quelques fois mes amis. Le pyjama et les chaussettes au lit sont nettement moins glamour que le string et la nuisette. Et les hochements de tête et les grognements remplacent souvent les mots d'amour susurrés dans l'oreille. Et malgré tout, il m'aime.
J'ai attrapé à pleine main ce petit moment de bonheur. J'ai réussi à le garder toute la journée et je l'ai nourri. Maintenant, je le libère et je le pousse tendrement vers lui. Pour que lui aussi aie son moment de bonheur.
Je t'aime.
Aujourd'hui, j'ai eu la chance d'en attraper un. Un tout mignon que je chéris.
Il est arrivé vers moi, aux alentours des 10 heures, avec un superbe bouquet de lys, mes fleurs préférées. Sans raison particulière. Avec un petit mot qui me disait merci. "Merci de me supporter. Je t'aime".
Et là, je me suis dit que j'avais de la chance. Car lui aussi me supporte jour après jour. Et Dieu sait que je ne suis pas toujours gai, souriante et pouponnée. Le cheveux gras et le training sont aussi quelques fois mes amis. Le pyjama et les chaussettes au lit sont nettement moins glamour que le string et la nuisette. Et les hochements de tête et les grognements remplacent souvent les mots d'amour susurrés dans l'oreille. Et malgré tout, il m'aime.
J'ai attrapé à pleine main ce petit moment de bonheur. J'ai réussi à le garder toute la journée et je l'ai nourri. Maintenant, je le libère et je le pousse tendrement vers lui. Pour que lui aussi aie son moment de bonheur.
Je t'aime.
vendredi 24 octobre 2008
Il n'y a pas que les enfants
Il y a aussi la maman à supporter.
- j'ai commandé 3 lits, tu viendras m'aider à les charger ?
- bien sûr maman (oui, oui, je suis toujours prête à lui donner un coup de main).
Arrive le jour J. Nous partons donc avec la jeep qui se trouve avoir un pont à l'arrière. Je lui demande tout de même combien de cartons nous allons devoir charger. Réponse qui m'aide à visualiser : je ne sais pas.
Une fois arrivé au magasin, quelle ne fût pas ma surprise de voir qu'en plus des lits, il y avait également les sommiers et les matelas. Merci petite maman de m'avoir prévenue...
Comme j'étais déjà un peu de mauvaise humeur, ça ne fait qu'empirer. Mais bon, on gère, on empile tout ça à l'arrière et on part à une allure d'escargot pour ne rien perdre en court de route.
Et bien je vais vous dire, ma maman, elle est trop forte. Rien qu'avec la force de son regard, elle a réussi à retenir tous les cartons en place. Elle n'a pas lâché le rétroviseur des yeux et les cartons, ils ont eu peur, ils n'ont pas bougé d'un pouce !
Là, elle m'assène qu'elle risque d'avoir besoin d'aide pour monter toutes ces fournitures et qu'elle va demander à mon cher époux s'il veut bien venir. Réaliste, elle rajoute qu'il va sûrement la tuer. Je n'ai pas osé lui dire que si ce n'était pas lui, c'était moi de toute façon !
Je peux vous dire qu'après avoir déposé tous ces cartons, on s'est enfui avant qu'elle nous demande de l'aide pour assembler les lits !
- j'ai commandé 3 lits, tu viendras m'aider à les charger ?
- bien sûr maman (oui, oui, je suis toujours prête à lui donner un coup de main).
Arrive le jour J. Nous partons donc avec la jeep qui se trouve avoir un pont à l'arrière. Je lui demande tout de même combien de cartons nous allons devoir charger. Réponse qui m'aide à visualiser : je ne sais pas.
Une fois arrivé au magasin, quelle ne fût pas ma surprise de voir qu'en plus des lits, il y avait également les sommiers et les matelas. Merci petite maman de m'avoir prévenue...
Comme j'étais déjà un peu de mauvaise humeur, ça ne fait qu'empirer. Mais bon, on gère, on empile tout ça à l'arrière et on part à une allure d'escargot pour ne rien perdre en court de route.
Et bien je vais vous dire, ma maman, elle est trop forte. Rien qu'avec la force de son regard, elle a réussi à retenir tous les cartons en place. Elle n'a pas lâché le rétroviseur des yeux et les cartons, ils ont eu peur, ils n'ont pas bougé d'un pouce !
Là, elle m'assène qu'elle risque d'avoir besoin d'aide pour monter toutes ces fournitures et qu'elle va demander à mon cher époux s'il veut bien venir. Réaliste, elle rajoute qu'il va sûrement la tuer. Je n'ai pas osé lui dire que si ce n'était pas lui, c'était moi de toute façon !
Je peux vous dire qu'après avoir déposé tous ces cartons, on s'est enfui avant qu'elle nous demande de l'aide pour assembler les lits !
jeudi 23 octobre 2008
Hiroshima
Une bombe a éclaté dans ma cuisine, tôt ce matin. Je vous rassure tout de suite, il n'y a aucun mort ou blessé à déplorer.
Quand on est venu m'avertir de cette horreur d'une toute petite voix, je me suis précipitée sur les lieux du drame, consciente de l'horreur qui m'y attendait.
Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y a peu de dégâts, le Nutella est finalement un très bon liant...
Quand on est venu m'avertir de cette horreur d'une toute petite voix, je me suis précipitée sur les lieux du drame, consciente de l'horreur qui m'y attendait.
Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y a peu de dégâts, le Nutella est finalement un très bon liant...
lundi 20 octobre 2008
Appel
Les enfants sont en vacances.
Du coup, moi, je ne le suis pas. Enfin si, d'une certaine manière. Parce que le ménage, avec les enfants, c'est tout simplement impossible. Donc là, j'ai une bonne excuse pour me tourner les pouces. Par contre, il faut les occuper ces chères têtes blondes.
Je lance donc un appel : maman perdue cherche activité pour enfants, pas trop loin de la maison, prix abordable, risque minimum à nul (faut qu'ils puissent retourner à l'école lundi !), occupation des bambins garantie pour un minimum de 3 heures.
J'ai cherché, déjà, faut pas croire. Et je n'ai trouvé qu'une activité qui corresponde à tous les critères souhaités.
Louer mes enfants.
Du coup, moi, je ne le suis pas. Enfin si, d'une certaine manière. Parce que le ménage, avec les enfants, c'est tout simplement impossible. Donc là, j'ai une bonne excuse pour me tourner les pouces. Par contre, il faut les occuper ces chères têtes blondes.
Je lance donc un appel : maman perdue cherche activité pour enfants, pas trop loin de la maison, prix abordable, risque minimum à nul (faut qu'ils puissent retourner à l'école lundi !), occupation des bambins garantie pour un minimum de 3 heures.
J'ai cherché, déjà, faut pas croire. Et je n'ai trouvé qu'une activité qui corresponde à tous les critères souhaités.
Louer mes enfants.
dimanche 19 octobre 2008
amour inconditionnel
Tu sais maman, moi je n'aime pas les femmes grosses, sauf celles qui attendent un bébé dans leur ventre,.... et toi !
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Tonton Mac
Je culpabilise.
Encore une fois, au lieu de mitonner un bon petit plat à mes enfants, voilà que je me rends au MacDonald's du coin. Au lieu de leur faire manger 5 fruits ou légumes par jour, ils vont s'empiffrer de nuggets et de hamburger dégoulinants. A la place du bon jus de fruits 100% naturel, ils vont descendre un Coca entre deux bouchées. Pour ma bonne conscience, ils feront ensuite du sport en se rendant à l'espace jeux pour se dépenser pendant une trentaine de minutes.
Le MacDo, c'est comme une drogue : on y va, on commande, on se goinfre, on digère toujours très mal et on se jure que la prochaine fois, on fera un plat de spaghetti à sa marmaille. C'est plus saint, c'est moins calorique et ça coûte moins cher en plus. Que du bonus !
Pourtant, la semaine suivante, on se retrouvera en train de passer la commande habituelle.
Et de penser très fort : promis, juré, c'est la dernière fois qu'on vient ! Si seulement on y croyait un peu...
Encore une fois, au lieu de mitonner un bon petit plat à mes enfants, voilà que je me rends au MacDonald's du coin. Au lieu de leur faire manger 5 fruits ou légumes par jour, ils vont s'empiffrer de nuggets et de hamburger dégoulinants. A la place du bon jus de fruits 100% naturel, ils vont descendre un Coca entre deux bouchées. Pour ma bonne conscience, ils feront ensuite du sport en se rendant à l'espace jeux pour se dépenser pendant une trentaine de minutes.
Le MacDo, c'est comme une drogue : on y va, on commande, on se goinfre, on digère toujours très mal et on se jure que la prochaine fois, on fera un plat de spaghetti à sa marmaille. C'est plus saint, c'est moins calorique et ça coûte moins cher en plus. Que du bonus !
Pourtant, la semaine suivante, on se retrouvera en train de passer la commande habituelle.
Et de penser très fort : promis, juré, c'est la dernière fois qu'on vient ! Si seulement on y croyait un peu...
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